Glory Hand
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 i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot

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Elliot Millard

Elliot Millard


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MessageSujet: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyVen 28 Jan - 9:23

i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot Eddie2-1
in this dangerous world,
there's an art to growing old.
taking chances, magic happens.
walk away ‘cause you're breaking up the girl.

charles φ elliot



    User de l’influence d’Alvira était peut-être, finalement, une mauvaise idée. Cela nouait l’estomac d’Elliot, lui faisant regretter d’avoir demandé à la jeune brune d’attirer Charles dans un piège vicieux, à la salle sur demande. Comment réagirait Charles lorsqu’il n'y aurait personne dans la salle à part Elliot ? Faire croire à sa meilleure amie qu’elle devait rejoindre Alvira était lâche, mais Elliot n’avait pas eu la force de l’affronter en face pour lui demander de lui parler, tremblant face à la possibilité qu’elle refuse. Après tout, les deux jeunes gens s'étaient soigneusement évités ces derniers jours. Alors, il avait supplié Alvira afin qu’elle demande à Charles de la rejoindre dans la salle sur demande, ce jour là, à seize heures. Cela lui coûterait. Certainement le gryffondor devrait-il en échange monter un énième plan afin de se moquer de Chatterton, pour racheter la dette qu'il avait envers Alvira, mais peu importe, Charles valait bien plus que ça.
    Oh, la gryffondor comprendrait instantanément qu’elle s’était fait piéger, elle était terriblement intelligente après tout. Et le jeune gryffondor ne doutait pas une seconde qu’elle soit follement heureuse de le voir, lui qui lui avait juste brisé le cœur il y a une semaine de cela, pensa-t-il ironiquement. Il se passa une main sur le visage, saisissant l’arrête de son nez un instant afin de se calmer alors qu’il marchait à toute allure. Ce fut à cet instant qu’il réalisa qu’il était arrivé au bout du couloir, juste devant la magnifique peinture vivante représentant des trolls dansant. Il sursauta quelque peu, pensant n’être qu’à la moitié du long couloir – et pourtant, il avait arpenté maintes et maintes fois le sixième étage, étage de gryffondor. Encore un peu, et il se serait pris le mur en pleine face.
    Le rouquin inspira profondément, essayant de se concentrer suffisamment pour se retrouver avec une salle correspondant un minimum à ses attentes, c'est-à-dire, pas une salle aux couleurs de serpentard comme cela lui était arrivé, un jour. Il avait crié comme une fillette sous le coup de la surprise, et avait bondit hors de la salle, se demandant comment les murs magiques de Poudlard avaient pu croire qu’il souhaitait une salle verte et argent.
    Mais aujourd'hui, il savait ce qu'il voulait. Il avait eu près d'une semaine pour savoir ce qu'il voulait, après tout. Le jeune homme passa trois fois devant devant le mur vide, fermant les yeux et murmurant des paroles inaudibles. Le comble de la discrétion, mais de toute façon, il s'en fichait, tous les élèves étaient en train de faire une bataille de boule de neige dehors, profitant des premiers flocons. Il n'y aurait personne pour le surprendre.
    Enfin, au troisième passage, une porte apparue, la même que lorsque des réunions de la résistance étaient organisés. L'intérieur cependant, comme pu le constater Elliot alors qu'il poussa la porte, était bien différent. Cette fois ci, les murs de Poudlard ne lui avait pas joué de mauvais tours. La salle, pas très grande sans être petite, à la lumière tamisée sans être sombre, était emplie de sofas en velours. Les murs étaient tapissée de rideaux pourpres dont le drapé était parfait. Des tapis orientaux jonchaient le sol en parquai. Heureusement, Poudlard n'avait pas osé rajouter des bougies, et Elliot soupira de soulagement - bon dieu du Quidditch, qu'est ce que cela aurait été cliché. La salle était juste parfaite pour une longue discussion sur l'avenir des deux amis.
    D'un air nonchalant, le rouquin alla s'asseoir en tailleurs sur l'un des sofas, et consulta d'horloge qui était fixée au mur et dont le tic tac le sauvait d'un silence qui aurait pu être pesant. Il avait cinq minutes d'avance, c'était parfait. Cela allait être les cinq minutes les plus longues de sa vie - après, peut-être, les cinq minutes passées dans le bureau du directeur de Poudlard alors qu'il avait 'décoré' le devant de la salle commune des serpentards de crottin d'hippogriffe.
    Il ferma les yeux et inspira à nouveau, afin de se calmer, mais c'était peine perdue, son cœur battait déjà à la chamade. Rouvrant les yeux afin de trouver une autre façon de se détendre, il finit par s'allonger sur le sofa, ses pieds posés l'un sur l'autre dépassant du sofa. Il se passa un bras derrière la nuque, attendant Charles ainsi, aux aguets pour se redresser dès qu'elle passerait la porte.


Dernière édition par Elliot Millard le Ven 28 Jan - 22:48, édité 1 fois
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R. Charles Hodgins
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyVen 28 Jan - 10:04

Charles était à la bibliothèque quand Alvira l'avait rejointe. Jusque là, rien d'alarmant. Après tout, que sa meilleure amie vienne la voir, ça n'avait rien d'inhabituel non ? Elles avaient brièvement parlé du temps dehors, de la neige recouvrant le château peu à peu, et de l'hiver qui prenait peu à peu ses quartier dans la vallée, les coupant plus ou moins du reste du monde. Et après quelques minutes, Alvira lui demanda de la rejoindre après les cours, sur les coups de seize heures dans la salle sur demande, prétextant qu'elle voulait lui parler, suite à la conversation qu'elles avaient eut en salle commune quelques jours plus tôt, précisant qu'elles seraient bien plus au calme que là-bas pour aborder le problème en profondeur, et le cas échéant, prendre certaines décisions. Et Charles, connaissant Alvira, savait très bien qu'on ne pouvait pas lui refuser grand chose, qu'elle ne pouvait lui refuser grand chose en fait, car ces derniers temps, Al restait de loin la chose la plus stable autour d'elle. Alors elle lui répondit qu'elle viendrait, sans problème. Et même qu'elle n'avait pas intérêt à être en retard, car elle n'aimait pas se voir fixé un rendez-vous et arrivé la première.
Elle laissa donc Alvira repartir, se replongeant dans sa dissertation d'Histoire de la Magie. Parler des hauts faits de Voldemort l'agaçait déjà au plus haut point en cours, mais devoir en plus rendre un parchemin sur le sujet... Mais en élève modèle, Charles s'y était résolue et achevait déjà son premier parchemin, plutôt fière d'elle, car elle avait brillamment glissé dans le texte une critique sardonique des fidèles du Dark Lord. Puis vint le temps d'aller en cours. Déjà un programme bien moins réjouissant pour elle, car il lui faudrait toute la journée ignorer celui qui durant au moins la moitié de la journée, se trouverait juste à côté d'elle, ou à seulement quelques distances. C'est donc dans un soupire de résignation que Charles quittait la bibliothèque, sac sur l'épaule et livre sous le bras.

Et comme elle s'y était attendu, la journée lui paru incroyablement longue. Au moins à présent, au cours des repas, elle pouvait changer de place. Elle s'était installée avec quelques amies et bien sûr Alvira, qui lui raconta une bonne blague, ce qui lui remonta déjà un peu le moral, et la fit même sourire. Elle qui croyait ses zygomatiques figés à jamais... Mais bien entendu, elle fini immanquablement par tourner la tête et poser son regard sur Elliot. Qui visiblement s'accommodait bien de cette situation, ou qui en tout cas en donnait suffisamment bien le change pour qu'elle y croit. L'après-midi fut plus tranquille pour elle. En cours de duel, elle restait toujours en retrait. Pas qu'elle n'apprécie pas le professeur et son enseignement, ou qu'elle soit une duelliste médiocre, mais par principe, elle boycottait plus ou moins ce cours, ne participant que si le professeur Isaacs le lui demandait expressément. Du coup, elle était restée assise dans le fond de la salle, à observer les autres se battre, et certains y mettre bien trop de coeur.
En quittant la salle, elle consulta la montre sur son poignet. Quinze heures trente-cinq. Elle avait donc encore largement le temps avant de se rendre à la salle sur demande pour rejoindre Alvira. Elle se dirigea donc presque naturellement vers la bibliothèque, son sanctuaire. Et lieu dans lequel elle aurait le moins de chance possible de croiser le chemin de celui qu'elle s'efforçait d'éviter comme la peste. Une fois posée à une table, elle sortit de son sac un livre qu'elle lisait depuis quelques jours à présent. Plus pour son plaisir cette fois que pour les cours ou sa connaissance personnelle. Et comme toujours dans ses cas là, elle perdit bien vite la notion du temps. Mais cette fois-ci elle avait prévu le coup, elle avait gentiment demandé à la bibliothécaire de venir la trouver cinq minutes avant que les premiers coups de l'horloge de l'école ne sonnent seize heures. Elle avait été un peu réticente, mais comme Charles l'aidait parfois à ranger les ouvrages de la bibliothèque, elle fini par accepter et vint donc la chercher à heure dites.

C'est donc sans se douter une seconde de ce qui l'attendrait derrière la porte de la salle, mais surtout qui l'y attendrait, que Charles quitta la bibliothèque pour se dirigée vers le sixième étage. Le chemin lui était familier, elle aurait presque pu le faire les yeux fermés, mais bizarrement, à mesure qu'elle approchait, elle se mit à réfléchir. Et tandis qu'elle se remémorait visuellement le mieux possible l'agenda scolaire de sa meilleure amie, elle entra dans la salle sur demande, les yeux encore clos sur le moment. Et presque aussitôt qu'elle compris qu'Alvira ne pouvait être dans cette pièce car supposée être en cours à ce moment là, elle aperçu le décor très particulier de la pièce. Et aussi celui qui se trouvait assis sur l'un des sofas disposés là. Alvira lui paierait cher ce mauvais tour. « Tu n'as pas trouvé mieux que de demander à Alvira de m'attirer ici ? Efficace, mais à l'avenir laisse là en dehors de ça tu veux ? » Son ton était détaché. Son regard fixé droit devant elle, car elle savait que si elle avait le malheur de croiser le sien, elle n'arriverait pas à faire demi-tour comme elle s'apprêtait à le faire. « Je pense que Nora ne devrait plus tarder, je ferais donc mieux d'y aller, je ne voudrais pas être de trop. » A présent son ton se faisait bien plus cinglant, plus froid, plus incisif. Elle se forçait à être ainsi, à se persuader que tout ça lui passait bien au-dessus, alors qu'évidemment, c'était bien tout le contraire. Elle resserrait la sangle de son sac dans sa main, commençant à se tourner vers la porte qu'elle venait à peine de franchir.
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Elliot Millard

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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyVen 28 Jan - 22:33

    Alors qu'enfin la porte s'ouvrait, Elliot se redressa d'un coup, et s'assit droit comme un piquet, le dos tendu, les genoux joints, dans un réflexe conditionné d'un bon élève souhaitant se faire pardonner une incartade. Poudlard l'avait décidément marqué bien plus qu'il ne voulait le croire. Il la regarda s'avancer dans la pièce, divine enfant qu'elle était, il ne pouvait la quitter des yeux, épiant le moindre de ses gestes afin de déceler si elle était contrariée ou non. La bouche entrouverte, l'air interdit, il était terrifié à l'idée que tombe sur lui le courroux de Charles. Avec un peu de chance, elle trouverait ça mignon, mais la connaissant, Elliot en doutait fortement,... Elle n'avait jamais aimé les surprises, comme elle n'aimait pas tout ce qui échappait à son contrôle. « Tu n'as pas trouvé mieux que de demander à Alvira de m'attirer ici ? Efficace, mais à l'avenir laisse là en dehors de ça tu veux ? » D'accord, il était fixé. Déglutissant difficilement, il baissa les yeux. C'est vrai que c'était lâche. C'était lâche, mais elle était d'une froideur qui le forçait à employer des moyens douteux. Il s'attendait néanmoins à ce qu'elle s'asseye afin de parler, son ton détaché ne lui ayant pas fait perdre tout espoir de réconciliation. « Je pense que Nora ne devrait plus tarder, je ferais donc mieux d'y aller, je ne voudrais pas être de trop. » Il redressa la tête, écarquillant les yeux. Là, pour être froide et cynique... Elliot serait resté estomaqué, si elle ne s'était pas vraiment dirigée vers la porte avec l'intention de partir. Le gryffondor se dressa d'un bond, sans pour autant faire un pas vers elle. "Attends." Ce ne fut qu'après que cette injonction ait passé la barrière de ses lèvres qu'il réalisa qu'il n'était pas en position d'ordonner quoique ce soit de Charles.
    Il se passa une main dans ses cheveux roux, les ébouriffant, semblant chercher ses mots. Elliot n'avait jamais été un grand orateur dans ces situations là, qu'il évitait avec grand brio depuis bientôt vingt-deux ans.
    Il se résolu à faire trois pas vers elle, un peu à reculons, se demandant si elle n'allait pas le manger tout cru. "Tu... Tu sais bien que je n'ai jamais rien ressenti pour Nora." lâcha-t-il, en la fixant. Cela lui paraissait évident, mais peut-être cela n'avait pas effleuré l'esprit de Charles. Elliot savait on ne peut mieux combien la jalousie pouvait troubler la perception normale des choses. "Tu le sais, hein ?" insista-t-il. S'il y avait quelqu'un pour qui il ressentait quelque chose en cet instant, ce n'était effectivement pas Nora. Elliot qui vivait insoucieux habituellement en venait même à regretter ses écarts de conduite avec la serpentard. S'il avait su le mal que cela infligeait à Charles, il se serait certainement abstenu, ou du moins, aurait gardé cela secret.
    Il secoua la tête, semblant reprendre consistance. Le rouquin fit un pas de plus vers elle. "Si tu passes cette porte maintenant..." Comment lui dire que si elle partait sans explication, cela allait lui briser le cœur ? Ce ne serait que simple vengeance, certes. Cependant, aucun mot ne pouvait sortir de la bouche d'Elliot, il n'allait pas se fondre dans une pathétique déclaration, pas maintenant du moins. Il baissa les yeux. Le gryffondor n'appréciait pas particulièrement avouer ses faiblesses, croyant encore naïvement qu'ainsi il apparaitrait intouchable aux yeux de tous. Il finit par relever les yeux, un léger rictus sur ses lèvres, prouvant qu'il tentait de se protéger comme il le pouvait. "... cela me ferait à peu près le même effet qu'une heure de retenue chez Blackmark." finit-il, laissant échapper un léger rire, quoique un peu forcé, pour détendre l'atmosphère pesante de la pièce. La référence au professeur Blackmark était voulue, après tout, sa matière, les sortilèges impardonnables, était celle que Charles et Elliot haïssait le plus profondément. Il y avait sûrement une part de véridique dans la blague d'Elliot, au delà de l'aspect comique. Il n'était qu'un déchet sans elle, c'était elle, Charles, qui le gardait sur le bon chemin, lui évitait de se perdre dans des excès. La perde serait largement comparable à une séance de retenue avec Blackmark, connues pour être particulièrement revigorantes. De telles séances aligneraient donc son état physique sur son état psychologique, soit dit en passant.
    Ce n'était, bien sûr, pas un moment propice aux blagues, néanmoins, l'humour était la seule protection pour Elliot. Il reprit néanmoins son sérieux, sentant qu'une joute ne suffirait pas à convaincre Charles de rester. "Reste, Charles, s'il te plait." souffla-t-il, avec son fameux regard de chien battu. Un léger sourire finit par naître à nouveau au coin de ses lèvres, un peu plus sincère celui là. "Sinon je raconte à toute l'école comment en cinquième année t'as triché à l'interro de Sutherby. T'avais oublié de réviser, t'étais trop absorbée dans ton livre sur l'histoire de l'hôpital Mangouste, je m'en souviens, c'était drôle, tu étais terrifiée à l'idée de tricher, et je t'avais quasiment incité à la débauche, j'avais déchiré un bout de la dernière page de mon livre de potion pour faire l'anti-sèche, et tu m'avais crié dessus car cela ne se faisait pas de déchirer des livres." finit-il, souriant de plus en plus franchement. Il la regarda avec plus de tendresse dans le regard, la gorge nouée à l'idée qu'ils n'aient plus jamais de souvenirs comme celui-ci. "Je... j'ai même la preuve, j'ai gardé ton anti-sèche, elle est dans le tiroir du haut de ma table de chevet..." finit-il par avouer.
    Il baissa les yeux. Bon sang, il voulait encore des moments comme ceux-ci, la vie était beaucoup moins drôle sans elle, et son état pitoyable de ces derniers jours le prouvait.
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R. Charles Hodgins
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptySam 29 Jan - 11:26

Non, en effet, Charles n'aimait pas les surprises, et particulièrement celles de ce genre-ci. Mais ce qu'elle aimait encore moins, c'est de ne pas contrôler les choses, et là en l'occurrence, elle venait de se faire berner par les deux personnes les plus proches d'elle. De quoi déjà vous mettre dans un certain état de nerfs. État qui n'avait en rien besoin d'être ravivé, déjà trop exacerbé ces derniers jours à son goût. Et puisqu'elle n'avait en un sens rien à se reprocher, s'il voulait tant lui parler, elle ne voyait pas pourquoi ça serait à elle d'ouvrir la conversation. Ils était donc aussi lâche l'un que l'autre. Elle de se cacher derrière un masque de froideur afin d'éviter la discussion ou même Elliot tout court, et lui l'était en recourant à Alvira pour réussir à faire venir Charles pour s'expliquer. Du moins le croyait-elle, car il n'avait pas l'air si prompt à prendre la parole quand elle achevait de le prier de ne plus reproduire ce stratagème à l'avenir. Et peut-être qu'il crut alors qu'il y avait encore un espoir. Mais elle acheva de le tuer dans l'oeuf avec sa seconde remarque, qui elle ne laissait aucun doute possible: Charles été blessée, et du coup, son habituelle chaleur et joie de vivre s'était muée en une froideur glaciale et un cynisme implacable. Simple mécanisme de défense. Se montrer sans coeur pour éviter de montrer que ce dernier était à vif en vérité. Et parce qu'elle se connaissait trop bien, elle commençait à rebrousser chemin, car si elle restait, elle savait qu'il parviendrait à l'amadouer avec son regard de chien battu, et elle ne voulait pas le laisser gagner encore une fois, pas après ce qu'il c'était passé.
Elle s'avançait vers la porte qu'elle venait de franchir seulement quelques instants auparavant quand il lui demanda d'attendre. Attendre ? Mais pourquoi faire ? Elle estimait avoir suffisamment attendu non, tous ces derniers mois à l'écouter se vanter sans arrêt de ses ébats, avec qui et où, et j'en passe. Charles était humaine, et à force d'encaisser encore et encore, il fallait bien qu'un jour le vase déborde, et c'était arrivé quelques jours plus tôt sur le terrain de Quidditch. Et déjà il n'avait rien réussi à trouver de mieux qu'un semblant d'excuses. Mais pourtant, elle stoppa nette sa progression vers la sortie. Au fond, elle voulait croire qu'il désirait s'expliquer, s'excuser. Mais elle savait aussi qu'en restant, elle risquait d'ouvrir un peu plus encore la plaie déjà béante qu'il avait creuser involontairement. Elle resta de dos un moment, ne se tournant vers lui que quand il reprit la parole.

Relâchant la lanière de son sac, elle croisa les bras, écoutant ce qu'il avait donc à lui dire. Se jurant intérieurement d'essayer au mieux de garder son calme malgré tout ce qu'il pourrait lui confier. Mais déjà la première phrase ne passait pas. S'il ne ressentait rien pour cette fille, pourquoi de toutes les filles qu'ils s'étaient envoyées, elle était celle avec qui il le faisait le plus souvent ? Presque religieusement devrait-elle dire, après chaque match de Quidditch ? « Non je ne le sais pas Elliot, et quand bien même je le saurais, ça changerait quoi au juste ? Je devrais te pardonner juste parce que tu m'assures ne rien ressentir pour elle ? Ça ne marche pas comme ça, désolée. » Qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'elle pourrait fermer les yeux comme ça, juste parce qu'il jurait croix de bois croix de fer qu'il s'envoyait en l'air avec cette fille juste pour le fun ? Les garçons parfois...
Et puis il essaya de la retenir en prétextant que si elle partait maintenant, ça lui serait aussi pénible qu'une retenue avec leur prof de Sorts Impardonnables. Belle figure de comparaison, mais que devait-elle dire ? Le nombre de fois où elle, elle avait pu ressentir ça ces dernières semaines, et où elle n'avait rien dit. Certes, son comportement s'était modifié, mais elle n'avait rien dit. Et lui non plus ne disait rien. Rien qui en tout cas lui donne une raison suffisante de rester. « Je m'en voudrais de te faire ressentir ça, mais essaye de réfléchir deux secondes à ça tu veux. Durant des semaines j'ai à chaque fois enduré ça quand tu me racontais tes aventures avec dieu sait quelle nouvelle fille. Crois-tu que c'est en faisant ton air de chien battu et en essayant de m'apitoyer que tu vas réussir à me faire rester ? Mauvaise pioche. » Bien tenté, mais elle ne voulait plus se laisser amadouer comme ça. C'était une question de survie pour elle. C'était lutter contre son coeur, elle en était consciente, mais c'était ça où souffrir dieu sait combien de temps encore pour qui sait, finir complétement brisée. Et elle méritait mieux que ça.

Mais visiblement Elliot ne semblait pas avoir abattu ses dernières cartes. Jouant toujours sur le registre où il était le plus à l'aise, il lui demanda de rester encore une fois, mais en y ajoutant cette fois la menace. Bien joué, il savait combien elle voudrait essayer de préserver l'image de bonne élève qu'elle cultivait depuis toujours. Et même si l'évocation de ce souvenir commun l'aurait habituellement fait rire, tout ce qu'elle exprima alors, fut un triste sourire et elle ferma les yeux un instant. Quand elle les rouvrit, elle soupira et s'avança vers l'un des sofas, déposant après qu'elle l'eut retiré son sac. « Je m'en souviens oui. J'ai même juré de ne plus jamais me laisser faire avoir comme ça. » Elle regarda un instant la pièce puis posa son regard sur le sol. « Tu peux le raconter à qui tu veux, je m'en fiche maintenant. » Elle s'adossa au sofa, soudain prise d'une grande lassitude. « Je n'essaye pas de te changer. Je n'ai pas le droit de le faire, j'en suis consciente. J'essaye juste de... De te dire simplement que j'ai fais tout mon possible avant d'en arriver là. Je sais que c'est égoïste de ma part mais on ne peut pas continuer comme ça. Je ne peux pas continuer comme ça. A mentir, à faire semblant, c'est pas moi. Je ne suis pas comme elles. C'est peut-être ce qui les rend si attirante à tes yeux j'en sais rien, et dans le fond je veux même pas le savoir. » Elle marqua une pause, appuyant sa tête, yeux clos, contre le dossier du sofa, comme si cette posture pouvait lui donner la force de continuer à lui dire le fond de sa pensée. « Si j'avais pu l'éviter, je l'aurai fait, mais on ne choisit pas de ressentir ou non quelque chose pour quelqu'un. J'ai pas choisi que du jour au lendemain je te vois comme étant plus que mon meilleur ami. Mais c'est arrivé. Et parce que je tenais à cette amitié, j'ai fermé ma gueule. J'ai continué à t'écouter parce que je savais très bien que si je te disais quelque chose sur ce que je ressentais, tout ça serait balayé, terminé dès l'instant où les mots seraient sortis de ma bouche. Et voilà où en est, précisément là où je voulais éviter d'arriver. » Elle sentit alors sa baguette dans sa veste. Une idée folle lui traversa alors l'esprit. C'était si simple. Si facile quand on y pense. Un simple sort pourrait tout arranger. Lui permettre en quelque sorte de revenir en arrière. Oubliettes. Il n'en saurait rien. Il oublierait ce qu'elle lui aurait dit. Mais était-ce réellement la solution ? Elle devrait continuer à faire semblant, à supporter de l'écouter lui décrire ses ébats. Non, ce n'était pas une bonne idée. Elle soupira à nouveau. Décidément, ces derniers jours, elle ne se reconnaissait plus. Car auparavant, jamais une telle idée ne lui aurait effleurer l'esprit, jamais. Mais c'était bien ça l'amour non ? Ca vous rend capable de tout. Du meilleur...comme du pire.


Dernière édition par R. Charles Hodgins le Mar 15 Fév - 7:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyDim 30 Jan - 14:03

    Alors qu'elle semblait ne pas céder à toutes ses tentatives, Elliot devenait de plus en plus pâle, baissant les yeux de honte à chaque fois qu'elle lui rappelait son comportement d'égoïste patenté. « ... Je devrais te pardonner juste parce que tu m'assures ne rien ressentir pour elle ? Ça ne marche pas comme ça, désolée. » Il se dandina sur ses pieds. Bon sang, il savait que ses incartades avec Lindley étaient de mauvais goût, mais il faut avouer qu'Elliot n'avait pas beaucoup réfléchit à cela auparavant. Il n'avait jamais réfléchit à ce que cela représentait, au fait que surement, il trahissait la résistance : il avait fallut que Charles le souligne pour que, une fois de plus, elle le remette sur le droit chemin. Parfois, il se disait qu'il n'avait aucune conscience, aucune petite voix assez sage pour l'aider à distinguer ce qui était bien de ce qui était mal. Il était pire qu'un gosse de sept ans, à qui on ne pouvait imputer aucune responsabilité pour ses actes, tellement le rouquin ne se rendait pas compte de la signification de ses actions. "Je lui aie dit que c'était fini. La dernière fois qu'on s'est vu, j'ai pas pu..." Il laissa un silence, ne pouvait pas décemment aborder ce sujet avec Charles, plus maintenant. Lui dire qu'il n'avait pas pu coucher avec elle aurait certainement signé son arrêt de mort, et quand bien même Eli n'était pas d'une délicatesse hors norme, il lui restait un minimum de tact pour éviter cet énième affront à Charles. "C'est fini." lui assura-t-il en toute simplicité, la regardant avec une once de regret dans les yeux. Oh, il ne regrettait pas Nora, quoique, il aurait certainement pu se servir d'elle pour frapper au cœur des mangemorts - bien que l'idée d'user des sentiments de Lindley de la sorte le répugnait. Il regrettait juste d'avoir agit de la sorte, blessant sa meilleure amie contre son grès.
    Suite à sa comparaison avec Blackmark, Charles, habituellement la douce Charles, ne se laissa pas apitoyer comme Elliot l'aurait pensé. Elle se lança dans une diatribe qui fichu la frousse au gryffondor, tellement c'était criant de vérité, ou presque. « Mauvaise pioche. » Eli secoua la tête, se passa une main derrière la nuque assez nerveusement. S'il avait osé, il lui aurait répondu que contrairement à elle, lui ignorait le mal qu'il lui avait infligé. Charles pour sa part, agissait désormais en toute connaissance de cause. Elle savait qu'il souffrait de cette situation autant qu'elle. Cependant, quand bien même elle savait cela, elle continuait à être d'une froideur sans nom, et à l'éviter à chaque fois qu'elle le croisait au détour d'un couloir. Lui, Elliot, ne savait pas qu'il la brisait, il pouvait donc en être excusé, non ? Elle, par contre, n'avait aucune excuse.
    Il fallut une demi-seconde pour qu'Elliot réalise combien égoïste à nouveau était cette façon de voir les choses. Après tout ce qu'il lui avait fait endurer - certes, inconsciemment - elle avait bien le droit de se venger en le faisant languir le plus longtemps possible.
    Si Charles souhaitait vraiment entamer une relation avec Elliot, elle allait être semée d'embûches, tellement le jeune homme avait une capacité innée pour tout faire foirer. Heureusement, pour cette fois-ci, il avait eu un semblant de lucidité qui l'avait empêché de faire une bêtise.
    « Tu peux le raconter à qui tu veux, je m'en fiche maintenant. » Il secoua la tête, ne se gênant pour réagir cette fois ci. "C'est pas ce que je voulais dire. C'était juste pour te faire rire, et hm,..." fit-il, maladroitement. Alors qu'il avait pâlit auparavant, il se mit alors à rougir, se sentant bête d'avoir essayé de faire de l'humour en ces temps de crise. Qu'est ce qui lui avait prit à croire que Charles ne prendrait pas ses paroles stricto sensu ? "Jamais j'irais balancer ça." finit-il par dire, laissant échapper un petit rire nerveux, à la limite du désespoir. Ce n'était qu'un malentendu, mais un malentendu qui prouvait bien qu'ils étaient à mille lieues de se comprendre. Ils étaient si complices auparavant, un simple regard suffisait pour qu'ils sachent à quoi l'autre pensait. Désormais, chaque parole était mal interprétée. C'était ce qui se passait lorsqu'une relation dépassait le simple stade de l'amitié, supposa Elliot.
    Il se retînt de soupirer de soulagement lorsqu'elle consentit à s'asseoir sur l'un des sofas. La suivant, il retourna s'asseoir lui aussi, sur le sofa d'à côté cependant, se doutant bien que de la promiscuité ne la tentait pas trop. Il ne s'adossa pas au dossier, mais se pencha en avant, les coudes sur ses genoux, les paumes de ses mains venant soutenir son menton, il la regardait, buvant ses paroles avec une attention plutôt rare de la part du jeune homme. Et plus elle parlait, plus le poids dans son cœur se faisait lourd. Sa gorge se noua, il se redressa doucement, tordant ses mains, jouant avec la bague qu'il portait à l'annulaire droit pour cacher les tremblements qui l'assaillaient. « Et voilà où en est, précisément là où je voulais éviter d'arriver. » Il inspira profondément. Entendre tout cela était encore plus dur que la dernière fois. La semaine dernière, il avait été tellement choqué sur le moment que le rouquin n'avait pas saisit la profondeur des paroles de Charles. Là, dans le calme, tout prenait une proportion folle. "Mais j't'en veux pas, Charles. C'est pas de ta faute. J'ai juste été trop bête pour ne pas m'en apercevoir." dit-il tout d'abord, d'une voix quelque peu enrouée. C'était assez bête, dit comme ça, brut, cash, cependant Elliot voulait qu'elle arrête de se culpabiliser pour avoir fait prendre à leur amitié un tournant qui allait tout changer. Peut-être, néanmoins, que c'était nécessaire. Charles avait toujours été la plus mature d'eux deux. Le fait qu'elle ait ressentit ce besoin d'approfondir leur relation en première n'était pas anodin. Cela n'avait, à vrai dire, jamais effleuré l'esprit d'Elliot, bien trop effrayé à l'idée de se mettre en couple. Il n'en voyait pas l'intérêt, d'ailleurs, n'ayant pas rencontré de fille lui mettant un ultimatum pour officialiser leur relation. Toutes celles qui avaient croisé son chemin n'étaient que de simples passades. Elliot récoltait les coeurs brisés ayant besoin d'une relation sans attache, ou encore, servait d'alibi après une rupture douloureuse. La plupart des filles souhaitant montrer à leur ex-petit-ami qu'elles s'en sortaient mieux que lui dans la terrible guerre post-rupture venaient voir Elliot. Ce dernier s'en contentait, puisque, pour tout le côté affectif, il avait Charles, qui était comme sa petite amie, le sexe en moins.
    Il baissa les yeux à nouveau, incapable de la regarder en face. "T'es plus importante que toutes ces filles là, Charles." assura-t-il, ne sachant cependant si elle comprendrait ce qu'il tentait de lui dire. "Si quelque chose devait t'arriver, je ferai n'importe quoi pour te protéger." Il fit une pause, inspirant à nouveau, sa voix faiblissant. C'était véridique, il aurait donné sa vie pour elle, car elle valait beaucoup plus que lui. Elle était plus intelligente, plus délicate, toujours plus que lui qui n'avait jamais compris ce qu'elle lui trouvait, alors qu'elle aurait pu mettre à genoux des hommes bien meilleurs que lui. "Le plus ironique dans l'histoire, c'est que je m'étais toujours promis de casser la gueule du premier homme qui te ferait pleurer, et que finalement, je suis cet homme là. Et ça me tue Charles, plus que tu peux l'imaginer." Il releva les yeux vers elle, ses yeux un peu trop brillants d'ailleurs. "Ca me fait penser que,... la meilleure façon de te protéger c'est de m'éloigner de toi même si là, maintenant, je rêve de t'embrasser. Je me connais, tu me connais... Je fais toujours tout foirer. Combien de temps avant que je dérape, et que tout ce qui nous relie disparaisse ? Un mois ? Deux ?" demanda-t-il, une larme finalement coulant sur sa joue contre son gré. Il était terrifié à l'idée de la perdre, et pourtant, cela semblait être la meilleure chose à faire pour elle. "J'ai trop peur de te faire du mal. Tu mérites tellement mieux. Je sais même pas comment t'as fait pour me supporter toutes ces années." murmura-t-il. Le gryffondor serra les poings, s'imaginant la prendre dans les bras, glisser ses doigts dans ses cheveux, lui déposer un baiser sur le front, laisser ses mains effleurer sa peau. Il avait eu sa chance, désormais, il était trop tard. Elliot avait juste réussit à prouver son don pour tout foutre en l'air.
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R. Charles Hodgins
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyDim 30 Jan - 17:00

Ce n'était pas tant parce qu'en un sens, coucher avec Lindley c'était un peu trahir la Résistance (car quand même, coucher avec une Mangemort, même aussi peu fière de l'être, fallait quand même le faire!), mais c'était simplement qu'elle pensait qu'il méritait mieux. Mieux que Nora, mieux qu'une vie de débauche à passer d'une fille à l'autre comme ça, sans autre but. Elle croyait et ce depuis toujours au potentiel du jeune garçon, même si lui-même n'y croyait guère. Et puisqu'il n'avait pas de conscience, ou qu'il n'en faisait pas usage assez souvent, et bien soit, elle était toujours là pour le remettre dans le droit chemin quand cela s'avérait nécessaire. Mais trop c'est trop, et là, Charles ne pouvait plus être souriante et aussi détendue qu'en temps normal. Et elle sentit une vague de colère montée en elle dès qu'Elliot tenta de se justifier face à sa "relation" avec Nora. Elle ferma les yeux, penchant la tête sur le côté avant de lui jeter un regard foudroyant. « T'as pas pu te l'envoyer dans les vestiaires après le match ? Je sais pas si je dois me sentir flatté ou t'en collé une pour avoir l'audace de croire que simplement parce que tu n'as pas pu te la taper, ça allait me faire plaisir. » Elle même se surprenait à avoir tant de cynisme en réserve. impassible, elle se leva et passa une main sur son front, remettant quelques mèches de cheveux en arrière ensuite pour finir par se tourner vers lui. « Et si tu clames ne rien ressentir pour elle, pourquoi tu parles de tout ça comme si tu parlais d'une rupture ? » Oui, elle pointait l'évidence, on utilisait pas des mots comme "c'est fini" quand il n'y a rien avec quelqu'un. Rien de physique ou sentimental. Et qu'il croit que ça la rassurerait pour de bon la blessait, parce qu'elle savait bien que ça ne le ferait pas. Elle connaissait le tempérament de son meilleur ami, si ce n'était pas elle, ça pourrait arriver avec une autre. Et encore une autre. Et ainsi de suite...
En effet, Charles savait qu'elle frappait là où ça faisait mal, qu'à se montrer aussi dure, elle le surprenait et elle remuait le couteau dans la plaie. Mais qu'il ai ignoré ce qu'elle ressentait n'était pas un argument valide pour elle, car il y avait eu des signes. Pas explicites et forcément faciles à déchiffrer, mais bon. Avec un minimum de jugeote, il aurait pu trouver. Autre preuve que dans le fond, enchaîner les filles comme on change de chemise, ça ne le dérangeait pas. Et qu'on sache qu'il le faisait non plus. Et même si le faire ne lui faisait pas plaisir, il semblait que c'était là peut-être le seul moyen qu'elle avait de le faire réagir, de le sortir de son état d'épicurien qui vit au jour le jour. Alors tant pis si elle se transformait peu à peu en reine des glaces. C'était un mal nécessaire. Quant à sa menace de balancer sa triche au contrôle, oui, elle l'avait prise au pied de le lettre. C'était le but d'une menace non ? Alors pourquoi aurait-elle deviner qu'il ne voulait que la faire rire en disant ça ? Et puis comment aurait-elle pu rire de ça en un tel moment ? Elle haussa donc simplement les épaules quand il l'assura qu'il n'irait jamais le dire à personne, et que tout ce qu'il souhaitait en fait en balançant ça c'était de la faire rire.

Vint alors le temps des explications, enfin pas réellement, mais plutôt que de fuir (chose qu'elle commençait à bien maîtriser à présent, par la force des choses...) elle s'était assise. Car elle savait bien qu'il lui faudrait bien un jour ou l'autre crevé l'abcès, vider son sac. Sans cela c'était injuste, envers lui déjà, puis pas dans l'ordre des choses. Faire la gueule à quelqu'un sans même lui dire pourquoi, c'était absurde. Et Charles n'aimait pas l'absurdité, surtout si elle émanait d'elle. Aussi lui exposa-t-elle ses griefs. Quitte à remettre une couche, à rajouter de l'eau dans un bateau qui coulait déjà. Mais même là, dans un tel moment, le voyant ainsi, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir croire en lui. « J'ai pas été d'une clarté pure comme du cristal non plus, t'es pas trop bête mais... Non, ok j'ai pas été claire, mais bon, je vais pas encore prendre ton parti. Ça serait débile. » Que voulez-vous, elle était toujours la première à lui trouver des qualités là où personne n'irait les chercher. Chassez le naturel... Mais cette fois-ci, elle ne céderait pas. C'était trop important pour qu'elle retourne dans cette routine qui les avaient mener là insidieusement.
Si Charles était plus mature, c'est parce qu'elle observait plus ce qui l'entourait, qu'elle réfléchissait (et souvent trop), et parce qu'elle avait vécu certaines choses qui l'avaient forcées à grandir trop vite. Elliot lui était plus insouciant. L'un avait donc une bonne influence sur l'autre. Elliot rendant la vie de Charles plus légère, elle jouant le rôle de sa conscience quand il le fallait. Un duo qui marchait bien jusque là. Mais la dynamique était à présent totalement différente, et bien loin de l'harmonie qui était la leur dans le passé. Eux qui arrivaient à communiquer sans mot dire à présent, il semblait que chacun parlait par énigmes ou dans une langue étrangère, car le résultat était le même à coup sûr, l'incompréhension. Et pour quelqu'un comme Charles, il n'y avait rien de plus énervant que de ne pas être comprise.

Tandis qu'Elliot arpentait la pièce, Charles fixait un point lointain devant elle. Mais son regard décolla bien vite pour se poser sur lui quand il admit qu'elle comptait pour lui bien plus que toutes ces filles là. Cette confession inopinée l'avait prise au dépourvue. Et lui faisait chaud au coeur. Enfin il exprimait un peu ce qu'il ressentait. Elle regrettait simplement qu'ils aient du en arrivés là pour qu'elle puisse l'entendre. Bien sûr qu'elle aurait pu mettre à genou d'autres hommes, car après tout, Charles était une belle jeune femme, pleine de qualités, mais comme on dit, le coeur a ses raisons que la raison ignore. Elle aurait pu avoir qui elle voulait, mais le problème, c'est qu'aucun d'entre eux n'étaient Elliot. Et étrangement, le seul qu'elle voulait ne la voyait même pas. Allez chercher une quelconque logique là dedans. Toujours est-il qu'elle avait toujours vu en son meilleur ami des choses que lui-même ne voyait pas. Sa désinvolture face aux autres, une arme redoutable, elle-même était toujours assez déstabilisée et admirative quand il se permettait de répondre aux professeurs. Son entêtement. Parfois cela le conduisait droit au mur, mais ça pouvait aussi être une force, il fallait simplement savoir la canaliser. Elle pouvait faire une longue liste, énumérant point après point ses qualités et ses défauts. Car c'est aussi pour ça qu'elle l'aimait. Il n'était pas parfait. Mais à eux deux, peut-être qu'ils pourraient arranger ça.
Quand leur regard se croisa pour la première fois depuis des jours, elle pu voir le visage d'Elliot comme elle l'avait rarement vu. Plein de larmes. Et quelque part, au fond d'elle, elle jura pouvoir sentir son coeur se briser. Mais elle se ressaisit bien vite quand il poursuivit sur sa lancée. Il laissait tomber, comme ça ? Il baisait les bras sans même essayer de se battre ? Non, impossible, elle ne pouvait pas s'être trompée sur son compte à ce point. Il en était capable, elle le savait, alors elle ne le laisserait pas faire aussi facilement. Elle se leva et alla se planter devant lui. « Je te connais Elliot, probablement mieux que tu te connais toi-même, et c'est précisément pour ça que je sais que tu vaux mieux que ça. Mais merde, t'es un Gryffondor ou une poule mouillée de Serpentard ? Comment tu peux me dire ça alors que tu n'essayes même pas de voir si tu peux changer ? » Elle fit deux pas en arrière, lui tournant le dos, passant ses mains dans ses cheveux après les avoir passées sur son visage. Et malgré le sérieux de la situation, elle se mit à rire. Un rire nerveux. « Franchement, regardes-toi. Regardes-nous. C'est presque risible. Si je lisais une histoire pareille, j'en pleurerai de rire tellement c'est mauvais. » Elle se retourna et se mordit la lèvre avant de continuer. « Tu es qui pour savoir ce que je mérite ou non ? J'en ai marre que tu te crois toujours en-dessous de tout. Elliot, si tu étais un tel nul, tu crois vraiment que je pourrais t'aimer ? » Elle le fixait du regard, sans ciller. Si il était un moins que rien, un type vraiment horrible et plus bas que tout, elle ne pourrait pas l'aimer à ce point. Pas au risque de le perdre, pas comme ça. Elle s'avança vers lui, plus déterminée que jamais, ça se voyait à son regard, il brillait d'un nouvel éclat. Celui du défi. « Alors arrête de rêver et agis un peu. Sois un vrai Gryffondor pour une fois, et embrasse-moi. »
C'était prendre le mal à contrepied, au risque qu'il en perde son latin, mais au moins elle serait fixée. S'il prenait ce risque, s'il agissait comme l'homme qu'elle pensait qu'il pouvait être, alors ils pourraient s'en sortir. Ça ne serait pas simple, elle le savait, mais il en valait la peine. Le cas échéant. elle serait déçue, mais avec le temps, elle se ferait une raison. Le temps l'aiderait à tourner la page. Elle en serait dévastée, c'est certain, mais à long terme, c'était peut-être encore là la meilleure option pour elle. Une amputation. Rien de plus rien de moins. Comme lorsqu'on sait une branche contaminée, qu'on coupe pour préserver le reste de l'arbre de la contagion. C'était douloureux, mais nécessaire pour la survie de l'arbre. Et même si la métaphore était un peu simpliste, elle résumait bien où Charles en était à ce moment très précis.


Dernière édition par R. Charles Hodgins le Mar 15 Fév - 7:10, édité 2 fois
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Elliot Millard

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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyMer 9 Fév - 22:36

    Il la regarda d'un air un peu désespéré. Ses aveux quant à la discussion qu'il avait eu avec Nora n'avaient pas semblé apitoyer Charles. Elliot n'avait pas pensé que cela effacerait toutes ses fautes, loin de là, mais seulement que cela lui ferait comprendre que c'était elle, Charles, qui l'avait poussé à agir de la sorte. Si ce n'avait pas été pour elle, le jeune gryffondor n'aurait eu aucun état d'âme à coucher avec Lindley. « T'as pas pu te l'envoyer dans les vestiaires après le match ? Je sais pas si je dois me sentir flatté ou t'en collé une pour avoir l'audace de croire que simplement parce que tu n'as pas pu te la taper, ça allait me faire plaisir. » Il la regarda avec une once de reproche dans les yeux. Là, c'était lui qui était vexé. Oui, il avait eu l'audace de croire que cela allait la rassurer, mais apparemment, il avait encore beaucoup à apprendre pour s'acclimater à la nouvelle Charles. « Et si tu clames ne rien ressentir pour elle, pourquoi tu parles de tout ça comme si tu parlais d'une rupture ? » Glissant ses mains dans ses poches, il serra les poings. Cela n'avait rien d'une rupture, en tout cas, pas d'une rupture amoureuse. C'était juste la fin de leurs dérapages sexuels, d'où l'utilisation du verbe 'finir'. Cependant, il se garda bien de répondre quelque chose, ne voulant pas envenimer la situation. Charles avait ses raisons d'être énervée, et surement Elliot devrait-il s'habituer à recevoir de telles remarques durant les prochaines semaines.
    Alors qu'elle posait sur lui son regard, il leva les yeux en réalisant que cette larme coulant sur sa joue pouvait être assimilée à des pleurs ce qui était, certes, véridique, mais Elliot n'était pas le genre de garçon à pleurer facilement. La dernière fois qu'il avait pleuré devant Charles, c'était en sixième année, après s'être cassé une jambe lors d'un match de Quidditch. C'était alors des pleurs de douleur, mais encore, il avait prétexté avoir une poussière dans l'oeil par fierté. Ainsi, réaliser qu'il était en train de pleurnicher devant elle l'agaça, quand bien même cela aurait dû être la dernière chose à laquelle il aurait dû penser étant donné le caractère complexe de la situation. Le rouquin passa rapidement la manche de son pull aux couleurs de gryffondor sur sa joue droite pour effacer les quelques larmes qu'il avait laissé échapper.
    Charles se leva alors pour se pointer devant lui, ce qui le fit frémir d'effroi. Allait-elle lui crier dessus, ou bien tout simplement s'en aller après un regard glacial ? A vrai dire, l'idée que leurs chemins se séparent le terrifiait. Sérieusement, comment allait-il avoir la moyenne en potion si elle refusait de lui adresser la parole ? C'était bien sûr qu'une infime des multiples préoccupations qu'Elliot aurait si jamais elle décidait de partir. Il ravala sa salive, l'air vidé de toute expression - si ce n'est une certaine appréhension. Et là, enfin, elle ouvrit la bouche. « Je te connais Elliot, probablement mieux que tu te connais toi-même, et c'est précisément pour ça que je sais que tu vaux mieux que ça. Mais merde, t'es un Gryffondor ou une poule mouillée de Serpentard ? Comment tu peux me dire ça alors que tu n'essayes même pas de voir si tu peux changer ? » Là, il reconnaissait bien Charles. Elle qui n'avait aucune pitié, et qui n'hésitait pas à le disputer même dans les pires moments. Il la regarda, subjugué, la bouche entrouverte. Bien sûr que non, il n'était pas une poule mouillée de serpentard. C'était, par ailleurs, la pire insulte qu'elle lui avait jamais dite.
    Essayer de changer, mais cela serait-il suffisant ? Chassez le naturel, et il revient au galop. Ce n'était pas qu'Elliot était effrayé par la possibilité qu'il allait déraper, il était en réalité effrayé de savoir qu'il allait le faire. C'était inévitable, un jour ou l'autre, il serait la cause de leur rupture. Et quand bien même il lirait le manuel du petit-ami-parfait - lire étant une activité peu commune pour le gryffondor -, il était persuadé que quelque chose d'autre se mettrait sur leur route. Voldemort, par exemple. Bon dieu du Quidditch, il frissonnait déjà à l'idée de perdre sa meilleure amie dans la bataille, que serait-il s'il perdait sa concubine ?
    Et là, contre toute attente, alors qu'il se perdait dans des idées macabres, elle se mit à rire, se fichant d'eux alors qu'ils rataient leur vie. Elle avait raison, dans un sens. Dominé par la peur, le gryffondor semblait s'enrober d'une une coque protectrice au point de ne passer à côté de quelque chose.
    Elliot était le premier à clamer qu'il fallait vivre au jour le jour, que lui, petit rebelle de son état, ne se souciait pas de ce qui pouvait arriver le lendemain. Le jeune homme se sentit un peu bête lorsqu'il réalisa qu'en fait, il n'appliquait pas les maximes qu'il croyait siennes. C'était une bien belle façade qu'il montrait à ses camarades chaque jour, faisant croire que rien ne l'effrayait. A contrario de Charles, qui avait gagné en courage au fil des années, lui s'était laissé ronger par la peur. Peur de tout perdre, peur que son statu de résistant soit découvert, peur d'échouer aux examens - même si jamais il ne l'admettrait en public -,... peur de mourir.
    « Tu es qui pour savoir ce que je mérite ou non ? J'en ai marre que tu te crois toujours en-dessous de tout. Elliot, si tu étais un tel nul, tu crois vraiment que je pourrais t'aimer ? » Son coeur fit un bond alors que le dernier mot passa la barrière de ses lèvres. Sortant de son inertie, il ne fit que cligner des yeux, se demandant si ce qu'il avait entendu ne sortait pas de son imagination. Charles avait ce don unique de le pousser dans ses retranchements, de lui faire faire ce qu'elle voulait - sauf, bien sûr, préparer ses devoirs de potions. Il serra les dents, fermant les yeux un instant pour essayer de se convaincre qu'il avait prit la bonne décision, quelques instants auparavant. Il devait quitter cette pièce, la laisser derrière. Elle en souffrirait sur le moment, mais ce serait pour le mieux non ? Il la protégerait, en agissant de la sorte. Il était sur le point de s'en convaincre à nouveau lorsqu'il rouvrit les yeux, pour la découvrir devant lui, proche, beaucoup trop proche, une once de défi mêlé à de la détermination brillant dans ses yeux. Assez de détermination pour deux. « Alors arrête de rêver et agis un peu. Sois un vrai Gryffondor pour une fois, et embrasse-moi. »
    Il ouvrit la bouche de stupeur, tout en tentant de résister à la provocation. Elle était définitivement douée pour le manipuler... Pourquoi devait-elle dire des choses pareilles ? Et qu'avait-elle fait de la gentille Charles ? Pour lui, elle avait toujours été une jeune fille assez prude, gardant cette image d'elle comme une barrière évitant de penser à aller plus loin. Il n'avait jamais imaginé qu'elle lui parlerait un jour d'une façon aussi crue. Ses abdominaux se contractèrent alors qu'il sentait des papillons dans son bas-ventre à l'idée de l'embrasser. Elliot glissa son regard sur ses lèvres, qui ne semblaient demander que ça. Pour la première fois depuis longtemps, le jeune homme ressentait un certain désir à son égard. Cela lui était arrivé, déjà, lorsqu'il était resté célibataire trop longtemps, ou que le premier bouton de la chemise de Charles était défait. Il avait toujours chassé ces idées avec un sourire amusé, se disant qu'il était temps qu'il la voit sur un terrain de Quidditch, pleine de boue et les cheveux en bataille. Aujourd'hui, il n'en était rien.
    Il hésita un instant, se pinçant la langue entre les dents. Eli pesa à nouveau le pour et le contre, mais ne trouva plus aucun argument pour remplir la dernière catégorie. Après avoir franchit le dernier pas qui les séparait, il vînt donc glisser sa main droite dans la nuque de Charles d'un geste brusque et l'attira vers lui, relevant son menton avec son pouce, et saisissant ses lèvres sans plus d'hésitation. Le baiser qui s'ensuivit dura quelques secondes, alors qu'il posa son autre main sur la taille de la jeune femme, la rapprochant de lui. Il se détacha un peu de ses lèvres, le souffle court, un peu surpris lui-même d'avoir réagit avec une telle ardeur. Cependant, cet éloignement ne dura pas longtemps. Après avoir jeté un bref regard à ses lèvres, il s'en rapprocha à nouveau, goutant de leur douceur avec plus de tendresse, jusqu'à à nouveau manquer d'air.
    Le gryffondor recula son visage du sien, sans pour autant relâcher l'emprise qu'il avait sur elle, glissant sa main gauche dans son dos, sa main droite venant, elle, se nicher au creux de ses cheveux châtains. "Un vrai gryffondor... pour une fois, hmm ?" répéta-t-il, prenant un faux air vexé. Il murmurait quand bien même personne ne pouvait les entendre, après tout, il n'avait plus envie d'hausser la voix. "De nous deux je ne crois pas que ce soit moi qui ait le moins d'atomes crochus avec notre maison,... serdaigle !" finit-il, avec un sourire taquin. Le caractère studieux de Charles avait souvent fait l'objet de mauvaises blagues d'Elliot, qui prétendait que le choixpeau avait bu un peu trop de bierraubeurre le jour où il avait été posé sur la tête de Charles. En faisait sa connaissance les premiers jours, il n'avait cessé de lui attribuer le surnom de 'serdaigle', surnom qui refaisait surface à chaque fois qu'elle le sommait d'arrêter de parler durant les cours, ou qu'elle décrochait encore la meilleure note.
    Ses yeux scrutant à nouveau les siens, il fut un instant troublé, un soupçon de peur le parcourant à nouveau. Le rouquin ravala sa salive, sachant qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible,... et paradoxalement à sa peur, pour rien au monde désormais il serait partit de la salle en la laissant seule.
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyMar 15 Fév - 11:20

Il valait mieux en effet pour lui qu'il n'eut rien répondu à Charles alors, car même si en temps normal, la demoiselle faisait preuve d'une douceur énorme et d'une délicatesse certaine, actuellement, il avait face à lui effectivement une "Charles nouvelle", bien plus acerbe et largement moins prompte à se laisser marcher sur les pieds et à tenir sa langue dans sa poche. Elle n'était pas devenue schizophrène non, mais par la force des choses, parce que la situation le demandait, la jeune Gryffondor avait pris des mesures drastiques, mais elle l'espérait, seulement temporaires. Comme le clamait le proverbe, c'était un mal pour un bien. Et quel bien...
Et puis se mettre à crier contre Elliot de la sorte n'était que la résultante des semaines entières passées à ne rien dire, à accumuler les reproches en les gardant pour elle. Avec ce traquenard, la boîte de Pandore c'était ouverte, et tant qu'elle n'aurait pas pu vider son sac, il serait impossible de la refermer. Son meilleur ami ne pouvait faire qu'une chose à l'heure actuelle, subir. Subir les foudres de Charles, docilement, car même si dans le fond, chacun était un peu responsable de cette situation, aux yeux de Charles, c'était tout de même elle qui dans l'affaire avait souffert le plus. Une raison valable à ses yeux donc de dire à présent à voix haute (et c'était le cas de le dire puisqu'elle avait haussé la voix contre lui depuis) tout ce qu'elle avait sur le coeur. Mais bon, une fois qu'elle en aurait fini, de toute manière, selon comment cette entrevue se solderait, elle redeviendrait l'ancienne Charles. Restait à savoir si cette Charles conserverait son meilleur ami ou si elle devrait s'en trouver un autre. Elle priait au fond d'elle pour que tout ça se termine bien, mais le cas échéant, elle commençait déjà inconsciemment à se préparer à faire le deuil d'une belle amitié. Par simple question d'auto-préservation. Si leur chemins différaient, rien ne servait de tenter de le rejoindre par tous les moyens. Ce n'était pas dans son caractère de se battre contre des moulins à vent. Elle n'était pas Don Quichotte après tout.

Mais présentement elle était juste très remontée. Car pour elle, qu'il essaye de la rassurer en lui disant qu'il n'avait pas pu se faire Nora après le match, c'était juste... énorme. Ce n'était pas l'abstinence qu'elle lui demandait. Elle n'avait pas le droit de lui demander ça. Il était libre de faire ce qu'il voulait, et avec qui il voulait. Simplement, de ne plus lui faire part à chaque fois des moindres détails de ses ébats. Etait-ce si compliqué de comprendre que pour elle, vu ce qu'elle ressentait pour lui, elle se passait bien volontiers de ce genre de détails ? Alors oui, elle se défoulait, mais son comportement était justifié. De toute manière, la suite des événements modifierait bientôt son ton et sa façon d'agir. Car la vision du visage d'Elliot, marqué par les pleurs l'avait fait reprendre déjà, un comportement plus proche de celui auquel le jeune garçon était habitué. La vraie Charles était de retour.
Plus question de le laisser s'apitoyer sur son sort et de se mettre en retrait. Une fois de plus, il fallait qu'elle lui ouvre les yeux, qu'elle lui dise ses quatre vérités. Aujourd'hui plus que n'importe quel jour dans le passé, Elliot avait besoin qu'on lui ouvre les yeux. Et Charles, elle, avait besoin qu'il voit. Qu'il voit à quel point la décision qu'il allait prendre (car il lui faudrait faire un choix) était importante, non seulement pour lui, mais pour eux. Alors elle s'était plantée devant lui et avait repris son habituelle façon de lui parler. Lui montrant bien qu'il devait arrêter d'agir comme un enfant, en se réfugiant dans le mutisme et la fuite, et qu'il était venu le temps pour lui de "devenir un homme", et de faire des choix qui auraient des conséquences. Même si ces choix là l'atteindraient elle aussi. De toute manière, c'était presque inévitable à ce stade là. Alors autant être fixée non ?
En le traitant de poule mouillé de Serpentard, elle savait qu'il réagirait. Car pour le jeune Mallard, c'était la pire insulte possible. Lui, le fier Gryffondor, se faire traiter de Serpentard, résultat garanti. Et elle vit dans son regard qu'elle avait fait mouche. Tant mieux. Ainsi, elle savait qu'elle avait sa pleine attention. Et il valait mieux qu'il l'écoute car ce qu'elle avait à lui dire. Et elle lui balança alors ce qu'elle avait à lui dire.
Qu'il était presque rébarbatif à toujours dire qu'il n'était pas assez bien, pour elle ou pour une autre, qu'il savait d'avance qu'il la blesserait alors il ne préférait même pas essayer de voir s'il pouvait changer. Bref, tous les reproches qu'elle avait à lui faire depuis un petit bout de temps. Et enfin oui, à nouveau, elle admit (encore une fois malgré elle) qu'elle l'aimait. Et elle n'essayait pas ainsi de le forcer à le faire, elle voulait simplement qu'il prenne un peu conscience de son potentiel. Que du coup, elle passe pour une fille un brin manipulatrice, et bien tant pis. S'il le fallait, elle s'en accommoderait. Mais elle n'était pas encore à court de munitions. Et celle qu'elle lâcha ensuite était inattendue. Et là oui, Charles essayait de le manipuler, pourquoi s'en cacher à ce stade ?

Un ultimatum plus ou moins déguisé. Ca n'était rien d'autre que ça. Soit il l'embrassait maintenant, soit elle partait et leur amitié se terminerait ici, dans la salle sur demande. Et pour une fois leurs rôles étaient inversés. L'habituelle désinvolture d'Elliot semblait soudainement avoir fondu au soleil tandis que Charles elle irradiait de confiance en elle. On était à cet instant précis bien loin de ce qu'ils étaient lors de leur première rencontre à la première rentrée de la demoiselle à Poudlard. Elle-même s'était surprise d'être aussi directe, mais bon, il semblait que la situation, aussi désespérée soit-elle à ses yeux, exigeait qu'elle le fasse. Alors quitte à tout perdre sur un coup de poker, autant qu'il soit éclatant, inoubliable. Et de toute manière, le rush d’adrénaline qui coulait dans ses veines actuellement n’était plus contrôlable. Heureusement pour elle, elle parvenait encore à maitriser ses gestes, sans cela, elle montrerait elle aussi des signes évidents de nervosité, comme Elliot le faisait tandis qu’elle le regardait avec un regard plein de défi.
Et au bout d’une seconde d’hésitation qui lui sembla durer des heures, il se décida. Il fit un pas vers elle, anéantissant le peu de distance les séparant encore et posa sa main sur sa nuque, et enfin il l’embrassa. Elle en avait rêvé depuis si longtemps. Et ce baiser était à la hauteur de ce qu’elle avait pu s’imaginer quand elle y pensait. Encore heureux, elle se serait sentie un peu bête si ça n’avait pas été le cas. Car aussi loin qu’elle s’en souvenait, Elliot embrassait plutôt bien. Et visiblement ce dernier était lancé à présent, puisqu’il ne se contenta pas d’un seul baiser. A peine le premier terminé, il ne lui laissa qu’une seconde de répit, afin qu’elle reprenne son souffle, avant qu’il ne l’embrasse à nouveau, mais de façon plus tendre cette fois-ci. Le premier baiser était en effet un peu plus brutal, plus fougeux, mais elle ne s’en était pas plainte. C’est même bon signe à son sens. Il avait mis de la fougue, c’est que quelque part, il en avait eu lui aussi envie. Il ne l’avait pas fat parce qu’elle l’avait mis au pied du mur, contraint et forcé.


Quand enfin ils semblèrent décidés à se décoller l’un de l’autre, elle sentit qu’il ne la relâchait pas pour autant, la gardant dans ses bras, à hauteur de sa taille. Elle se remettait à peine de ce qui venait de se passer quand il reprit la parole et lui lança une petite pique. Elle sourit. De son sourire habituel, celui qui était réservé rien qu’à lui. Franc et communicatif. Elle se pinça la lèvre et haussa légèrement l’épaule, presque pour s’excuser de sa dernière réplique. « Fallait bien que je dises quelque chose qui te fasse réagir non ? Et visiblement, ça à marcher. ». C’est vrai, elle avait enfin obtenu de lui qu’il se décide. Ce qui était un exploit en soi. Un exploit dont elle était fière. Mais la réponse d’Elliot ne se fit pas attendre. Il lui fit remarquer que des deux personnes présentes ici, elle était sûrement celle qui était le moins une « vraie » Gryffondor, en l’affublant de son sobriquet de « Serdaigle ». Oui elle était bonne élève, et elle aimait lire, mais bon, quand même. Elle le poussa donc un peu en arrière, au niveau de l’épaule pour lui témoigner sa protestation. « Tu te serais ennuyer à mourir si j’avais été envoyée là-bas. Et ne dis pas le contraire, tu sais aussi bien que moi que c’est vrai. Et en plus, tu aurais encore de pires notes, car je ne t’aurai même pas laissé une seule fois copié sur moi. Alors soit content que j’ai fini à Gryffondor. »
C’est vrai. Tant de choses qu’ils n’auraient jamais partagés si le Choixpeau avait envoyé Charles à Serdaigle et non chez les Rouge et Or. Mais pour le moment, elle ne voulait même pas y penser. Profiter de cet instant, dans les bras d’Elliot, c’était tout ce qui comptait pour elle. Bien entendu, ils devraient parler de tout ce qui venait de se passer, et savoir ce qu’ils allaient faire en sortant de là, car malheureusement, rester ici pour le reste de leur vie n’était pas une option viable. Agréable certes, de rester dans leur petite bulle, mais bon, pas vraiment la solution. Le moment viendrait où il faudrait savoir s’ils en restaient là ou si oui, ils allaient remettre le couvert en tant que couple. Mais présentement, Charles ne voulait qu’une chose. Et pour une fois, elle ne se gênerait pas pour se servir par elle-même. Elle passa ses bras autour du cou du jeune rouquin face à elle, et ce fut à son tour d’être l’instigatrice d’un nouveau baiser, plus doux et tendre cette fois-ci. Mais tout aussi agréable que les deux premiers.
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Elliot Millard

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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyLun 7 Mar - 22:14

    A cet instant, Elliot aurait dû résonner comme tout jeune premier épris de sa chère et tendre. Il se aurait dû s'imaginer la protéger envers et contre tout, lui fournir un confort domestique, tandis qu'elle se chargerait de lui assurer une descendance. Cependant, Elliot Millard n'avait rien d'un jeune premier. Bien au contraire, il avait le profil du jeune fauteur de troubles, celui pour qui rien ne serait jamais parfait. Le gaffeur incompris, le fragile insoumis. Et pourtant, là, il se soumettait à la seule personne qui était capable de le comprendre : Charles. Il la tenait dans ses bras, peu habitué encore à cette nouvelle proximité - bien qu'ils avaient toujours eu une relation très tactile, Elliot lui ébouriffant les cheveux, et Charles le ruant de coups dès qu'il la décoiffait. Cependant, alors qu'il avait un bras autour de sa taille et un autre autour de ses épaules, sa main venant caresser le creux de sa nuque, tout paraissait différent. Le toucher était différent, le regard était différent. Il découvrait son amie sous un autre jour. Ce qui était dérangeant n'était pas par rapport au physique, ou au toucher en lui-même - Charles était loin d'être repoussante - mais plus par rapport à l'état d'esprit du jeune homme. Il s'était toujours considéré comme un grand frère pour elle, avait juré de la protéger contre le premier mec qui lui ferait du mal. Maintenant qu'il allait être ce mec - car soyons sincère, aucune relation n'était parfaite et ce ne serait pas la leur qui serait l'exception -, qui serait le mec supposé la protéger ? Qui allait venir lui mettre un coup de pression à la sortie des cours, lui lancer un regard noir et proférer des menaces qui lui ferait réaliser quel con il était et le ferait ramper jusqu'à Charles pour s'excuser ? Il pouvait toujours demander à Alvira de remplir ce rôle, mais elle était bien trop proche de lui pour qu'il la prenne au sérieux, et bien trop frêle pour qu'il ait peur d'elle ne serait-ce qu'une seconde. Il allait devoir trouver un nouvel meilleur ami à Charles,... Cette pensée, qui lui paru brillante une seconde, réveilla chez lui une vague de jalousie la seconde d'après. C'était lui son meilleur ami, hors de question qu'un autre tartufe vienne subtiliser sa place. C'est à ce moment que le rouquin réalisa qu'il se trouvait dans une impasse. Il ne pouvait compter que sur lui, et lui seul, pour assurer à Charles et à leur couple un avenir paisible. Bon dieu du Quidditch, rien que l'idée de la faire souffrir le faisait blêmir - il espérait se souvenir de ce sentiment lorsque la première dispute pointerait son nez.
    Le gryffondor posa son regard sur elle et la vit se mordre délicatement la lèvre. Cet instant de perfection lui arracha un doux sourire, et dans son regard brillait une lueur que Charles n'avait jamais du apercevoir avant. Ce n'était pas une simple envie à connotation sexuelle, ni même de l'admiration pure. C'était un mélange des deux, et de plein d'autres sentiments innommables. « Fallait bien que je dise quelque chose qui te fasse réagir non ? Et visiblement, ça a marché. » Il eut un léger éclat de rire, faisant mine d'être outrée par cette affirmation un instant... Et puis, d'un autre côté, c'était tellement vrai que sa dénégation ne tiendrait pas longtemps. Il secoua la tête, levant les yeux au ciel. "Tu n'as toujours été qu'une fourbe manipulatrice, Hodgins." fit-il, d'un ton faussement froid et accusateur. Fourbe, elle ne l'était pas, manipulatrice, elle l'était effectivement un peu, mais dans le bon sens du terme. Elle avait toujours su utiliser son intelligence et son sens inné de la psychologie à ses fins.
    S'ensuit ensuite sa petite remarque sur le caractère studieux de la demoiselle, remarque à laquelle elle ne tarda pas à répondre, faisant mine de se décoller de lui pour montrer sa vexation passagère. Et, alors qu'elle tentait de se démettre de l'étreinte d'Elliot, ce dernier ne fit que la resserrer encore plus. Il n'allait pas la laisser partir aussi vite, après tout.
    « Tu te serais ennuyé à mourir si j’avais été envoyée là-bas. Et ne dis pas le contraire, tu sais aussi bien que moi que c’est vrai. Et en plus, tu aurais encore de pires notes, car je ne t’aurai même pas laissé une seule fois copier sur moi. Alors soit content que j’ai fini à Gryffondor. » Il sourit franchement cette fois-ci. Mince, elle avait encore raison. C'est vrai qu'elle lui avait souvent servit lors d'interrogations de cours,... Combien de fois son regard avait-il obliqué sur la droite, afin de s'inspirer des réponses de sa voisine ? Elliot, sans être un cancre - sinon quoi il ne serait jamais arrivé en onzième année -, était un flemmard reconnu. Apprendre ses cours était d'un difficile pour lui, il préférait souvent se retrouver dehors à jouer au Quidditch ou, en cas de mauvais temps, dans la salle commune des gryffondors à dépouiller un deuxième année aux échecs. "T'as raison, je vais sérieusement penser à adresser un cadeau de remerciement au Choixpeau. Tu crois qu'une Choixpette lui ferait plaisir ? Comme ça ils pourraient faire des petits Choixpons. C'est vrai quoi, Poudlard existe depuis déjà des siècles, le pauvre doit-être frus-..."
    Oui, Elliot était bien en train d'accorder une conscience sexuelle à un pauvre objet en théorie dénué d'intelligence - sauf lorsque posé sur la tête d'un élève. C'était du Millard tout craché, il était encore perdu dans des oblitérations insensées, et il fallut que Charles rapproche ses lèvres des siennes pour le faire taire. Cela eut l'effet escompté puisque Elliot arrêta en effet de parler, oubliant ce qu'il disait précédemment, tous les problèmes qu'il avait en tête, notamment cette satanée dissertation d'histoire de la magie. Enfin, maintenant qu'il était réconcilié avec Charles, il pourrait toujours lui demander un coup de main. En plus, c'était de la faute à la jeune fille s'il ne travaillait pas à cet instant - car ne nous cachons pas la vérité, si Charles n'était pas en train de l'embrasser, il serait bien sûr à la bibliothèque, pour la quatrième heure consécutive de l'après-midi, à travailler d'arrache-pied sur cette dissertation.
    Mais comme tout cela lui paraissait bien loin, lui répondit à son baiser avec une ardeur grandissante. La main qu'il avait posé sur sa taille repassa bientôt sur le ventre de la jeune fille, se glissant nonchalamment sous le chemiser de celle-ci, dictée par une envie soudaine de caresser à même la peau. Eli quitta enfin ses lèvres, pour venir déposer son souffle chaud dans le cou de la jeune fille, y déposant de légers baisers par intermittence.
    Il fallut qu'il se fasse violence pour se détacher de sa peau sucrée, mais il parvînt à coller son front contre le sien, stoppant ses baisers et autres marques d'affection. Sa main elle aussi se glissa hors du chemisier, revenant à sa position initiale, sur sa taille, au dessus du vêtement. Il est inutile de décrire le regret qui le rongeait. Le gryffondor aurait pu passer sa soirée dans cette salle, à lui porter les marques d'attention qu'elle méritait, à découvrir chaque parcelle de son corps, à glisser ses doigts sur ses courbes parfaites. Néanmoins, le désir de ne pas la brusquer avait pris le dessus. Elle n'était pas n'importe quelle fille, et méritait largement cette retenue qu'avait Elliot en cet instant. C'était à elle de décider de la suite des choses, et uniquement à elle. Le rouquin se remettait complétement à son jugement, sachant d'ores et déjà combien il serait sage et avisé. Surement penserait-elle qu'il leur fallait prendre leur temps, et ce serait certainement la bonne décision, car se hâter en cette situation - bien que ce fût tentant - aurait pu mettre en péril leur relation. Il leur fallait déjà s'apprivoiser, s'entendre dans cette nouvelle dynamique, leur laisser le temps de réaliser s'ils faisaient une bêtise, avant que tout soit irréversible, scellé par une passion qu'ils n'auraient pu contenir, mais qu'ils regretteraient par la suite.
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R. Charles Hodgins
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MessageSujet: Re: i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot   i never said i was perfect, but i can take you home φ charles/elliot EmptyVen 18 Mar - 17:15

Oh mais Charles n'avait jamais espérer, ne serait-ce qu'une seconde, voir Elliot agir comme un jeune premier. Oh ça non jamais, elle avait même horreur de ce type de mecs qui se transformait en chamallow dès qu'il voyait sa copine. Pour elle ce n'était même plus un homme mais une mauviette, rien de plus. Non, Charles connaissait les qualités aussi bien que les défauts qu'Elliot possèdent et c'est ce tout qu'elle aimait. Les bons comme les mauvais côtés, ce qui faisait de lui ce qu'il était et pas un autre. Même si c'est vrai, ces derniers temps c'est ce même caractère qui l'avait blessé de par son comportement. Mais dans le fond elle ne voulait pas le changer, non, elle espérait simplement qu'il se rende compte de certaines choses, comme par exemple du fait qu'à ses yeux il n'était plus que son meilleur ami, mais bel et bien un peu plus. Et pour cela il avait fallu qu'ils se disputent violemment et qu'elle cesse de lui adresser la parole. Une épreuve autant pour lui que pour elle, car en effet, pour eux qui avaient tellement l'habitude d'être fourrés ensemble, de se vanner à longueur de journée et de se toucher. Mais il fallait parfois se faire du mal pour s'en sortir. Et visiblement, ce qui venait de se passer la confortait dans l'idée qu'elle avait bien fait, même si elle espérait ne plus jamais avoir à le faire.
Bien sûr à présente, entre eux tout serait forcément différent. Ok, ils étaient déjà sortis brièvement ensembles, mais ça remontait à une éternité déjà et ça n'était pas sérieux. Maintenant ça l'était pour Charles, et le point de non-retour avait été atteint. Et avec lui le fait d'accepter que quoi qu'il arrive à l'avenir, rien ne serait plus comme avant. Ca serait soit pour le mieux, soit pour le pire. Mais tant pis, elle était prête à prendre ce risque. Elle ne voulait pas plus tard, dans ses vieux jours, se demander comment ça aurait pu être. Mieux vaut des remords que des regrets comme elle disait toujours. Plutôt se reprocher des erreurs que de se reprocher de n'avoir rien fait.

Mais c'est vrai, maintenant qu'ils avaient franchis la limite qui existait encore entre eux avant d'entrer dans cette salle, Elliot deviendrait le type même qu'il s'était juré de malmené s'il faisait du mal à Charles. Mais pour elle, malgré tout ce qui pourrait se produire, Elliot resterait son meilleur ami, même si oui, dorénavant il serait aussi plus que ça. Comme elle concevait les choses l'un pouvait très bien aller avec l'autre. Ils pouvaient très bien rester aussi complices qu'auparavant et être plus proche au niveau privé. Vraiment, Charles ne voyait pas d'obstacles dans leur histoire, mais ce n'était sans doute pas le cas d'Elliot. Mais elle serait là pour lui prouver qu'à deux, tout était possible.
Bien sûr qu'ils se disputeraient. C'était même inévitable vu leurs caractères réciproques et le fait qu'ils étaient bien trop accoutumés à se chercher des poux en permanence. Mais pour elle, c'était plus un bon signe qu'autre chose, ça voudrait dire qu'ils ne seraient pas au-dessus de tous les autres. Pourquoi après tout feraient-ils exception ? Parce qu'elle était du genre posée et lui l'opposé ? Non, ils auraient aussi des hauts et des bas, mais au moins ça prendra un sens. Une vie totalement lisse, une histoire sans le moindre éclat de voix... Non, très peu pour elle. Et surtout, elle ne voulait pas qu'Alvira subisse les frais de ce qui pourrait leur arriver, car vu sa position, la jeune Devlin serait forcément perdante. D'un côté comme de l'autre. Et ça, par-dessus tout, avant même son propre bonheur, Charles tenait à ce que sa meilleure amie reste en dehors de tout mal, elle avait déjà assez de soucis de son côté. Elle ne voulait pas lui en donner d'autres. Et puis même si fondamentalement, la dynamique du trio changerait, elle espérait au plus profond d'elle qu'ils resteraient les meilleurs amis au monde, quoi qu'il puisse arriver.
Mais bien sûr, avec la menace rôdant au-dessus de leur tête ces derniers temps, avec la montée en puissance de Voldemort, elle savait que son souhait pouvait à tout moment être anéanti. Mais elle préférait se dire, se convaincre que tout irait bien pour chacun d'eux et qu'ils finiraient tous par voir des jours meilleurs, Elle avait besoin d'y croire, d'y croire assez pour ne pas sombrer dans la peur. Et cette dernière était toujours mauvaise conseillère, ou un délice pour le Mage Noir, qui s'en délectait depuis trop longtemps à présent. Mais elle ne voulait pas penser à ça pour le moment, seul comptait celui qui était devant elle à cet instant.

La lueur dans les yeux d'Elliot, elle l'avait vu. Comment pourrait-il en être autrement puisqu'elle avait le regard plongé dans le sien ? Mais cette lueur ne lui faisait pas peur, puisqu'elle devait avoir une lueur comparable dans les yeux. Car il n'y avait pas que pour Elliot que tout ça exhalait de mélanges de sentiments confus. Elle aussi sentait en elle se mêler l'envie et la profonde affection qu'elle avait pour lui. Mais elle oubliait bientôt tout ça quand il le mit à rire. Ca lui faisait tellement plaisir de l'entendre à nouveau rire. Elle lui offrit alors son plus beau sourire avant de rétorquer à son accusation. « Et oui je suis le diable incarné mon cher, Et maintenant ton âme est à moi. », elle termina sa phrase par un sourire presque carnassier qui se transforma vite en un léger rire.
Oui Charles savait user de son intelligence pour aider les autres, elle n'en faisait que très très rarement usage pour elle-même. Parfois du coup oui, ça la faisait endosser le rôle de manipulatrice, mais si à long terme ça devait être bénéfique à ses amis, elle le faisait de bon coeur. Quant à Elliot, ce n'est pas tant qu'il était idiot, mais plutôt oisif. Paresseux aussi. Il était intelligent, mais d'une autre façon que Charles. Lui avait plus un côté impulsif, de l'intelligence brute, Charles elle, réfléchie et plus posée, elle avait de la matière grise à revendre. Du coup, ils se complétaient bien. Leur amitié si complice en était la meilleure preuve qui soit. Et puis ce n'est pas comme si depuis le temps Charles n'était pas rompu au petit laïus de son meilleur ami sur son intelligence. C'était le motif le plus souvent invoqué par le jeune Millard quand il voulait la taquiner à coup sûr. Car il savait qu'elle démarrerait au quart de tour. Mais quand Elliot se mit à parler du Choixpeau, comme si ce dernier pouvait avoir une libido, Charles sentit qu'elle devait le faire taire, et ce à n'importe quel prix. Et elle connaissait fort heureusement un bon moyen d'y parvenir. Alors qu'il débitait toujours ses idioties, elle se rapprocha donc à nouveau , lui lâcha une petite phrase, lui faisant comprendre qu'il ne pensait vraiment donc qu'à ça, et que plutôt que d'en parler, il ferait mieux d'agir, et vint l'embrasser à nouveau, terminant là leur conversation.

Et ce baiser prenait une nouvelle dimension qui était tout sauf désagréable. Elle qui c'était déjà si souvent imaginé vivre un tel moment. C'était à présent bel et bien réel, réel et enivrant. A chaque baiser déposé dans son cou, elle sentait une nouvelle vague de frissons monter en elle et quand elle sentit sa main venir s'aventurer sous son chemisier... Inutile de vous faire un dessin je crois. Mais il ne fallait pas céder à la tentation, à l'appel de la chair, ça serait brûler les étapes un peu trop vite et elle ne voulait pas tout gâcher maintenant qu'elle avait enfin eu ce qu'elle désirait tant. Aussi, elle sourit et posa ses mains sur les joues d'Elliot quand celui-ci posa son front contre le sien, semblant lutter de tout son être pour se contrôler, comme s'il avait pu lire en elle. Et le connaissant, qu'il fasse une telle chose, se contrôler pour ne pas la brusquer, c'était déjà en soi une belle preuve d'amour. Elle resta donc un moment comme ça, les yeux clos, front contre front, respirant doucement comme pour ancrer chaque seconde dans son esprit de ce moment si spécial. Après un moment, elle fini par sourire, se redressant, et glissant ses mains de ses joues à son cou, l'entourant de ses bras. Elle croisa son regard un instant, avant de finalement reprendre la parole.
« Dis-moi, maintenant qu'on y est, et puisque qu'on est un couple, enfin je penses qu'on l'est, tu ne crois pas qu'il serait temps que tu m'invites au bal ? A moins que tu ne comptais en inviter une autre... »
Elle souriait, mais s'il disait qu'il avait déjà demandé à une autre, elle l'aurait tout simplement planté sur place, même si en un sens, ça serait un peu de sa faute pour le coup. Elle le dévisageait donc, en attendant sa réponse, espérant de tout son coeur qu'il accepte. Elle ne voulait pas s'y rendre seule, et il n'y avait qu'avec lui qu'elle voudrait s'y rendre de toute manière. Le voyant garder le silence, elle fronça les sourcils et lui colla une petite tape dans l'épaule quand elle le vit faire son sourire en coin après avoir fait mine de réfléchir à sa dernière phrase. « Continues comme ça et je te jure que j'irai seule au bal et que tu t'en mordras les doigts quand d'autres viendront me demander une danse! » Et voilà. La vraie Charles était de retour. A Elliot d'assumer à présent.
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