Glory Hand
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 Do you want to feel how it feels ? - Othello.

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Cassandre Baxter

Cassandre Baxter


Messages : 48
Date d'inscription : 08/01/2011
✩ PSEUDO/CRÉDITS : ophélia Ϟ CALVARIES, SWEET PEA.
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MIROIR DU RISED
✩ BLOOD: PURE
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✩ WAND:

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MessageSujet: Do you want to feel how it feels ? - Othello.   Do you want to feel how it feels ? - Othello. EmptySam 15 Jan - 17:44


I broke your jaw once before
I spilled your blood upon the floor
You broke my leg in return
So sit back and watch the bed burn.


Allongée en travers de son lit, quelques mèches blondes éparses couvrant son front et ses paupières fermées, Cassandre somnolait aux grés des discussions de ses camarades. Elle apprit alors tous les petits secrets de ces dernières même si elle n’avait cure, il fallait bien l’avouer, des derniers potins en vogue à Poudlard. Des gloussements hystériques la tirèrent de ses rêveries et elle se redressa, curieuse de voir ce qui pouvait mettre les demoiselles qui partageaient son dortoir dans un tel état de frénésie. Ses lèvres s’étirèrent en un long sourire carnassier lorsqu’elle croisa le regard d’une petite rousse qui venait d’entamer un numéro de claquettes. Son rire se joignit bien rapidement à ceux des autres filles qui cachaient mal leur hilarité. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux et elle commença à hoqueter au fur et à mesure que cette danse grotesque évoluait. Sans vraiment s’en rendre compte, elle se retrouva au sein de ce petit groupe, le corps secoué de soubresauts tant ses éclats de rire étaient violents. Finalement, elles se calmèrent toutes, allongées en cercle sur le plancher froid du dortoir. La poitrine de Cassandre se soulevait avec difficulté mais elle s’était rapidement calmée, ce qui n’était pas le cas d’une certaine Garance qui continuait à pouffer joyeusement.

« On devrait aller dîner. » Remarqua C. en faisant craquer ses membres engourdis. Son estomac gronda sa protestation et elle posa machinalement sa main sur son ventre en faisant de petits gestes circulaires. « Je ne sais pas pour vous mais moi, je crève de faim. »
« T’es un ventre sur pattes, chérie. » Marmonna Garance en prenant appui sur ses avant-bras, toisant la jeune fille d’un regard pétillant. « Y aura encore personne dans la Grande Salle, il est trop tôt. »
« Tant mieux, personne ne me verra me goinfrer. » Déclara la blondinette en se levant et en lissant sa jupe de ses deux mains.

Sans un coup d’œil en arrière, elle franchit les portes du dortoir et salua deux élèves en train de se disputer. Ceux-ci ne prirent même pas la peine de souffler un vague « bonjour » mais esquissèrent le fantôme d’un sourire forcé. Satisfaite, Cassandre sortit de la salle commune avec entrain. Elle passa ses phalanges à travers sa chevelure dorée afin de dégager sa vue d’une éventuelle guiche perturbatrice. Son ventre gargouilla une nouvelle fois, transformant sa marche calme en une course militaire. Un petit soupir agacé franchit ses lèvres quand elle s’aperçut que quelques rares personnes (des affamées) étaient présentes dans la Grande Salle et qu’aucun plat n’était encore rempli. La moue renfrognée, elle prit place à la table de Poufsouffle. Des éclats de voix lui parvinrent et, arquant un sourcil interrogateur, elle aperçut quatre personnes en grande conversation qui prirent place à la table de Serpentard. Ah, maman. En désespoir de cause, elle croisa les bras et posa son front sur ses poings serrés. Elle qui rêvait d’un grand bol de frites, elle devrait encore patienter quelques instants. Ou quelques heures. Par Merlin, pourquoi n’était-elle pas restée dans son dortoir pour y ronger son frein en paix ? A un poil près, elle aurait pu en pleurer. (vraiment)

Deux mains se posèrent sur ses épaules et, instinctivement, elle se redressa et renversa son crâne en arrière afin de voir la tête de son perturbateur. Sa tête reprit sa place initiale avec une telle vigueur qu’elle faillit se craquer les vertèbres. Se massant la nuque avec une pointe d’anxiété, elle se tourna vers Othello. Elle commença à mordiller son arc de cupidon en portant sa vue vers le regard azuré du jeune homme. Cassandre était bien incapable de dévoiler ses dents en un sourire aguicheur étant donné qu’elle était à peine capable de respirer convenablement. Elle n’eut même pas le temps de prononcer un seul mot qu’il se pencha vers elle, frôlant son lobe d’oreille de sa bouche entrouverte. Les pommettes de la demoiselle prirent une teinte vive en sentant son souffle chaud caresser sa nuque. Une boule douloureuse se coinça dans sa gorge mais elle n’esquissa pas un seul geste afin de se dégager de ce brusque rapprochement.

« Sang pur. » Siffla-t-il avant de se redresser.
« Sang p… Attends, attends. De quoi est-ce que tu.. pardon ? » Bafouilla la jeune femme en écarquillant les yeux.
« Sang pur. A tout à l’heure, Cassandre. » Conclut-il en lui administrant un clin d’œil ravageur avant de tourner les talons et de sortir de la Grande Salle.

Youhou, une Cassandre en perdition. Elle resta immobile pendant plusieurs minutes, la mâchoire pendante et les yeux fixant un point invisible. Une petite tape sur le bras la fit revenir à la réalité. Elle se contenta de toussoter et remarqua à quel point la table de sa maison avait été remplie pendant son petit « bug ». La jeune femme se gratta mollement le front et essaya de reprendre une certaine contenance en se redressant et en prenant part à une conversation qui ne l’intéressait guère. Sang pur. Si elle avait bien compris, c’était le mot de passe de la Salle Commune de Serpentard. Et si tel n’était pas le cas… bon, c’était le cas, elle en était persuadée.

« Ah, enfin ! Heureuse, Cassie ? »
« Hein ? De quoi tu parles ? » Demanda-t-elle en sursautant, violemment tirée de sa rêverie.

Garance lui présenta les plats qui s’étendaient devant elle à perte de vue. Des plats remplis qui plus est. Pour l’instant, Cassandre n’avait plus faim. Elle leva les yeux vers le plafond magique qui renvoyait un ciel étoilé, recherchant une bonne excuse à servir à ces demoiselles impatientes qui attendaient une réponse.

« Je me sens pas super, en fait. » Marmonna-t-elle en se levant, manquant de s’affaler par terre. « Mangez, les filles. Je.. je vais aller me reposer un peu. Plus très faim, non.. plus beaucoup très.. j’y vais. » La peur et l’envie peuvent vous faire dire des sottises.

Pressée, Cassandre franchit les portes de la Grande Salle avec hâte. Son cœur rata un battement lorsqu’elle croisa deux élèves de Serpentard en se dirigeant vers le sous-sol. Heureusement, ils la saluèrent d’un geste las avant de reprendre leur marche traînante. Même si elle était à Poufsouffle, elle avait la chance d’avoir Baxter en nom de famille. Et un frère jumeau déluré qui n’hésitait pas à balancer des vannes – nulles pour Cassandre mais fantastiques pour ses groupies – à tort et à travers. Bref, un argument de choc pour les petits malins qui souhaitaient mener la vie dure à la demoiselle.

Plantée devant l’entrée, elle marmonna le mot de passe. Heureusement, elle eut accès à la Salle Commune. Mal à l’aise, Cassandre balaya la pièce du regard à la recherche d’Othello mais les lieux avaient été vidés. Se dandinant maladroitement sur place, elle comprit enfin où elle devait aller. La sortie lui paraissait plus douce désormais mais il était hors de question pour elle de se défiler. D’une démarche prudente, elle s’arrêta devant la première marche des escaliers. Menait-elle au dortoir des filles ? Celui des garçons ? Ou en Enfer ? Sans plus attendre, elle commença à entreprendre son ascension, songeant au fait qu’il était plus facile de les dévaler. Les mains tremblantes, elle posa sa paume droite sur la poignée qui s’offrait à elle. Si elle tombait sur un groupe de filles en chaleur, elle risquait de piquer une crise d’hystérie. Son entrée fut impériale. Ou elle aurait pu l’être si elle n’avait pas trébuché en passant le seuil du dortoir.

« Par Merlin… » Elle referma la porte d’un geste rageur qui ne lui ressemblait pas.

La fossette se creusa profondément lorsqu’elle fit le tour du propriétaire sans bouger de sa place, raide comme un piquet. Finalement elle L’aperçut, allongé sur son lit, occupé à regarder son petit manège. Elle était ridicule, bon sang. Fébrile, Cassandre croisa ses bras sur sa poitrine et finit par toussoter. Apparemment, c’était à elle de briser le silence et ce n’était pas une mince affaire.

« Le dortoir est divin. » Elle souligna cette phrase par un sourire timide avant de reprendre un air sérieux et relativement effrayé. « Othello, qu’est-ce que je fais là ? » Demanda-t-elle brusquement en restant au centre de la pièce, les yeux rivés vers la chevelure d’ébène du Serpentard. Son regard glissa vers son regard clair et sur ses lèvres pleines. « Ca me fait plaisir d’être ici.. mais… non, y a pas de mais. Enfin si, y en a un. Je ne suis pas à ma place dans ce dortoir, tu vois ? J’ai l’impression d’être un mouton au milieu d’une troupe de loups… à cause du décor vert. Pas à cause de toi. Toi, tu me ferais rien. » Ce n’était que le cri du cœur mais, à force de parler, elle se mélangeaient les pinceaux.
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